Pas besoin de mise sous tutelle

Pas besoin de mise sous tutelle
02 juillet 2024

Pas besoin de mise sous tutelle

Bonjour à tous,

L’association APROFED revient vers vous cette semaine sur la thématique économique et l’idée, saugrenue diffusée par certains, selon laquelle le pays serait au bord de la cessation de paiements et devrait être ainsi placé sous tutelle.

L’association rappelle que si chaque année la France verse pour les pensions et salaires de ces agents près de 120 milliards de fcfp à la Nouvelle-Calédonie, presque autant voir plus quitte chaque année le pays à destination de la métropole et de l’étranger. L’association propose ainsi à évènement spécial, une taxe spéciale avec un taux de 50% pour tous les actifs (sommes d’argent) sortants du territoire n’ayant pas pour objet l’achat de fournitures ou de biens d’équipements destinés au pays. Cette taxe rapporterait ainsi entre 30 et 60 milliards de fcfp par an.

L’association demande également que soit traité le problème de la “caisse des français de l’étranger” pour lesquels les calédoniens cotisent à hauteur de 28 milliards pour n’en percevoir que 8 milliards. Ainsi 20 milliards par an reviendraient immédiatement à la CAFAT assurant la pérennité de la Caisse Local de Retraite (CLR).

Il conviendrait aussi d’accepter la main tendue de l’Indonésie quant à la création d’un cartel relatif au Nickel. L’ensemble des pays producteurs de Nickel se situant au niveau du bassin pacifique, cette mesure pourrait être rapidement mis en œuvre avec un prix stabilisé de la tonne de Nickel à 25 000$ permettant de soutenir l’industrie minière non seulement local mais également international et ainsi permettre des rentrées de près de 100 milliards de fcfp par an.

A la réduction des salaires des fonctionnaires émise dernièrement, l’association propose la fusion des salaires et plus globalement des codes du travail de la fonction publique et du privé pour non seulement plus de lisibilité et des gains sur la masse salariale de plusieurs centaines de millions à quelques milliards par an. Il conviendra là aussi d’en profiter pour vérifier et remplacer les contrats des expatriés et non natifs, non liés à la Nouvelle-Calédonie par des liens familiaux, par des personnes natives afin que les salaires demeurent sur le territoire et ne soient pas expédiés en partie en dehors de celui-ci. La taxe de 50% cité ci-avant devrait normalement régler ce problème de facto naturellement.

Il conviendra également de créer de nouvelles activités. L’association propose à cet effet la réhabilitation des 20 000 ha de mines orphelines par la culture de chanvre, comme certains pays le font, en vue d’une production de CBD pouvant rapporter plus de 10 milliards de fcfp par an. La majeure partie de ces mines étant situées sur la Côte Est où se situe les taux de chômage les plus importants obligeant les populations à l’exode vers les centres urbains, cette mesure permettrait de régler plusieurs problèmes à la fois. Il convient de rappeler que la Nouvelle-Calédonie est compétente en matière agricole et de santé publique.

Toujours dans le secteur agricole, il conviendra de limiter l’importation par des mesures QTOP voir STOP afin d’amener le taux d’autosuffisance alimentaire situé volontairement à moins de 20% à environ 40 voir 60%. Cette mesure permettrait une économie au territoire au minimum de 10 à 15 milliards de fcfp par an.

Au niveau énergétique, il conviendra par une simple loi du congrès de la Nouvelle-Calédonie d’obliger les opérateurs métallurgiques présents sur le territoire d’utiliser un pourcentage d’énergies renouvelables dans le cadre de leurs productions respectives amenant par la même à leurs faire prendre en charge à nouveau le barrage de Yaté, réglant ainsi au passage le problème du déficit d’Enercal, et développant d’autres sources d’énergies propres comme le photovoltaïque, l’éolien, voir la construction de nouvelles centrales hydroélectriques adossées à la chaîne centrale comme à la Ouinné par exemple.

Toujours dans le secteur minier, il conviendra enfin à étudier et à finaliser rapidement les offres des 6 repreneurs concernant l’usine du Nord en vue d’un redémarrage rapide de l’activité de celle-ci et cela avec ou sans l’aval de l’Etat. La compétence minière demeurant encore à ce jour une compétence locale.

Ainsi, à court terme et par de simples lois de pays, c’est près de 170 à 200 milliards de nouvelles recettes qui pourraient être réinjectées rapidement dans l’économie du pays en plus de l’aide obligatoire de l’Etat destinée à couvrir les dégâts du à la défaillance manifeste de sa compétence régalienne qu’est l’ordre public, qu’il conviendrait à faire passer en subventions et non en prêt, en compensation du trop perçu des 400 milliards versés par la Nouvelle-Calédonie à la métropole dans le cadre du dossier de la “caisse des français de l’étranger”.

L’association APROFED