
95% des français désirent un changement des institutions et de la Constitution française
Bonjour à tous,
L’association APROFED revient vers vous en cette fin de semaine afin de vous faire suivre un sondage proposé par Ipsos et CESI Ecole d’Ingénieurs, datant du mois de mars 2025, sur la perception des français et leurs rapport à la politique.
L’on peut y lire ainsi que si 7 français sur 10 affirment leur attachement aux institutions de la Ve République, 95% expriment un désir de les adapter ou de les transformer. En effet, le désir de changements plus ou moins radicaux en ce qui concerne les institutions de Ve République et sa constitution, rassemblent la quasi-totalité de la population. En détails, la majorité des Français (59%) souhaitent les adapter sans les transformer radicalement, plus de un Français sur trois (36%) veut qu’elles soient réformées en profondeur et enfin 5% souhaitent les maintenir tel qu’elles sont aujourd’hui.
Ce souhait de changements constitue le signe pour l’association qu’il est temps de proposer aux français, le projet d’une France fédérale (cf. Pour une France fédérale de Grégory Berkovicz – APROFED) Un système mêlant national, régional et local dans le cadre d’un Etat composé, où la prise de décision se ferait au plus près de la population et non plus centralisée à Paris.
Ce désir de changement a dernièrement encore été évoqué lors de la 29e conférence des présidents des RUP (Régions Ultra Périphériques) à la Réunion, en avril 2025, lesquels ont demandé la présence renforcée non pas de leurs Etats respectifs mais de l’UE amenant un journaliste, Richard Werly, à suggérer de réunir les RUP au sein d’un statut unique, de type Etat fédéré, gérées par une UE de type fédérale, prônant la position de l’association d’étendre le statut d’Etat fédéré, non pas seulement à la Nouvelle-Calédonie mais à l’ensemble des collectivités ultramarines, françaises et autres (espagnols, portugaises, …). Voir l’article au lien suivant : RUP : la France doit-elle laisser les pouvoirs budgétaires à l’UE ?
Malgré un intérêt marqué pour la politique, où 60 % des Français se déclarent intéressés, les sentiments à l’égard de celle-ci sont majoritairement négatifs. Les termes « déception » (pour 63%), « colère » (pour 33%) et « dégoût » (pour 26%) reviennent fréquemment.
Une écrasante majorité de Français déclare appartenir à une France mécontente (48%) mais pas forcément en colère quand 48% eux se disent en colère et très contestataire. Seulement 3% disent appartenir à une France satisfaite et apaisée.
C’est pourquoi là encore, l’association propose de revenir à une démocratie directe par tirage au sort à l’échelon local (communes, interco) et indirecte pour les autres échelons avec la mise en place d’un contrôle des représentants élus par le biais de référendum d’initiative citoyenne (RIC).
Autre élément clés, les Français préfèrent des dirigeants capables de compromis et perçoivent la vie politique comme trop radicalisée, reflétant une France mécontente et en colère. En effet, si l’ancien premier ministre Edouard Balladur disait que la France n’a guère la culture du compromis, ce n’est pas la volonté des Français aujourd’hui. En effet, une large majorité de Français affirment préférer une personnalité politique étant prête à faire des compromis (64%) qu’une personnalité restant fidèles à ses idées mais se refusant à en faire (36%).
Ce point est d’autant plus vrai en Nouvelle-Calédonie, où lors du premier tour des législatives de 2024, une grande majorité d’électeurs se sont abstenus faisant ainsi le choix de la 3e voie, plutôt que celle des extrêmes (cf. La 3e voie n’est pas mise de côté – APROFED)
Une large majorité de Français (64%) estime que la vie politique français est trop jalonnée d’idées et de comportement radicaux. Cela ne permettant pas de faire avancer les choses et d’améliorer la situation du pays. Les 36% restants pensant au contraire qu’il n’y a pas assez de comportements radicaux qui permettraient de trouver de nouvelles voies pour faire avancer les choses et d’améliorer la situation du pays.
C’est pourquoi le fédéralisme s’avère être la solution. Basé sur le compromis, sa mise en place au sein de la société française consisterait une véritable révolution, mettant fin à un système mise en œuvre depuis 1793 consistant à tout centraliser et décider depuis Paris afin de redonner aux français le droit de décider par eux-mêmes dans les domaines les touchant au plus près, laissant à l’Etat le soin seulement des compétences régaliennes, tout du moins jusqu’à la transformation finale de l’UE, elle-même, en structure fédérale. La mise en place d’une France fédérale mettant ainsi fin à une période de transition dite nationale, de centralisation absolue, ayant mené les français à plusieurs conflits militaires faisant plusieurs millions de morts, pour aboutir à un fonctionnement et un type de société propre à l’homme qui avec le fédéralisme constitue la suite logique des systèmes tribaux et féodaux.
Retrouvez l’intégralité du sondage au lien suivant :
En vous souhaitant une bonne lecture et en vous rappelant que le fédéralisme est la seule solution pour concilier l’unité dans la diversité.
L’association APROFED